A la vision de ce savoureux court métrage, on pense bien sûr à la rigueur et à la qualité d'un autre grand
réalisateur, de nationalité polonaise, qui lui aussi avait commencé sa carrière avec des courts métrages documentaires à connotations sociaux-professionnelles. Mais pour sa part, Dusan Hanak est bien plus grinçant et plus dénonciateur, se permettant de terminer son film, en accélérant l'image et le son et donnant ainsi à l'ensemble une puissante forme de moquerie, de dérision et de futilité.