Critique de
JIPI
Un holocauste dévastateur assumé jusqu’à l'ivresse par une jeunesse désœuvrée se divertissant par le vandalisme spontané, l’ivresse des coups et la possession des corps de tout un "cheptel" de rencontres considérés comme n'étant qu'une ressource temporaire de pouvoir, de délire et d'apaisement. Tout se possède et se détruit sans pitié en s’acharnant sur des protagonistes jugés comme inutiles, parasités par des intérieurs froids et luxueux, parsemés de toiles et de bibelots décadents défendus bec et ongles contre l’assaillant. L’opus dénonce de manière austère et euphorique toutes formes d'aliénations violentes ou curatives qu’elles soient délinquantes, policières, juridiques, psychiatriques ou religieuses. Un système binôme assaillant ou soignant de manière identique l'agressé et son agresseur en ne faisant d'eux qu’une seule et même entité.