Non content de produire un scénario sans linéarité narrative ni compréhension spontanée, Carlos Reygadas s'ingénue à s'enfoncer dans quelques variations techniques injustifiées et grotesques, allant d'un filmage en format 4/3 avec une lentille spéciale, créant une spécieuse anamorphose floutée sur les personnages, qu'il complète de temps à autre, selon ses démangeaisons créatrices, de quelques déformation du son, d'une incongruité parfaite. D'une lourde complaisance, alimentée par un narcissisme omnipotent, véhiculant un symbolisme abscons et ridicule, l'ensemble ne mérite qu'un grand éclat de rire narquois, par sa dérisoire tentative de formater son film avec les discutables certitudes de la philosophie quantique.