Pour qui connaît l'univers particulier, voire soudainement sidérant et décalé de la plupart des productions de notre metteur en scène nippon Kiyoshi Kurosawa, cette faussement nébuleuse réalisation ne dépareille en rien des récurrentes obsessions qui peuplent la plupart de ses films, allant des perturbantes notions de culpabilité, aux fantomatiques apparitions d'outre-monde, en passant par l'ambivalence et l'omniprésence féminines, qui peut aussi bien se manifester et se concrétiser dans sa violence primaire que dans sa sérénité maternelle.