Agencée en trois parties axiomatiques (la foi, l'amour, l'espérance) cette première oeuvre d'une jeune réalisatrice allemande, parfaitement maîtrisée dans son abomination même, s'invite et s'installe dans la cour des grands moralistes du 7e Art, du côté des Seidl, Haneke et autre Pasolini, avec une froide et cinglante détermination et un outrageux jusqu'au-boutisme percutant et déstabilisateur, aux frontières ultimes d'une vicieuse et monstrueuse perversité manipulant chez la victime une croyance et une foi maladives assujetties au mysticisme et au martyre, induites par de puissantes et malsaines pulsions masochistes ignorées.