C'est avec une infinie distanciation poussant à une constante objectivité narrative et visuelle que le réalisateur québécois Gilles Groulx décrit les autochtones d'un bout de terre et de pierres stérile surnommé le "Caillou" qui imprime sur son environnement humain et géographique, une étrange chape de désolation et de perdition qu'une fréquente brume marine tenace ne fait que confirmer, durablement.