Oeuvre magnifique qui malgré l'absence d'une forme de poésie plus fantastique, voire plus naïve, présente dans nombre de ses films précédents, au détriment d'un réalisme sombre, souvent dramatique et traumatique laisse perdurer, longtemps après la projection, une sensation d'apaisement, de sérénité et d'accomplissement que seuls les rêves les plus tenaces apportent quelquefois, discrètement.