Critique de
inconnu(e)
(D'après la version intégrale, 178mn) Poussée par son corps, "Doña Juanita" s'abandonne au sado-masochisme. Comme dans le volume 1, je ne me sens pas agressé. Rien n'est montré avec complaisance ; c'est montré tout simplement, au service du récit. Et puis il y a Seligman qui agit un peu comme un filtre rationnel et moral. Sauf que, et même si cette psychanalyse nocturne "rédemptrice" me semblait quelque peu improbable (à l'image du petit rayon de soleil sur le mur sombre de la cour), le final déconcertant écroule tout. Le film nous dit que c'est l'hypocrisie et non l'empathie qui fonde une société, que l'individu est d'abord égoïste et qu'il lutte en vain contre des pulsions qui le dépassent. N'est-ce pas un peu tout ça une société, empathie comprise, et bien d'autres choses encore ?