Judicieusement inspiré d'associer dans son casting acteurs professionnels et simples autochtones de la contrée, dont l'étonnant Gary Poulter dans le rôle du père de notre jeune héros (en fait, un sans domicile fixe décédé en février 2013, par noyade dans un lac, durant une crise d'éthylisme) le cinéaste nous commet une réalisation dense et prenante, pourtant bien en deçà du roman éponyme écrit par l'incontournable Larry Brown dont l'ensemble de l'oeuvre littéraire côtoie les chefs-d'oeuvre à répétition.