La topographie dénonciatrice de certains milieux cinématographiques hollywoodiens remonte à l'antiquité du Septième Art et s'est honorée de quelques magistraux chefs-d'oeuvre depuis l'avènement du cinéma muet et la consécration de D.W. Griffith en incontestable et précieux démiurge de la sphère cinéma. Le jadis pertinent, voire perturbant Cronenberg nous sert, quant à lui, une mixture souvent fade et prétentieuse que le convenu festival de Cannes sanctifie avec délectation par le prix d'interprétation féminine décerné à Julianne Moore pour ses errements hystériques et ses insistantes et concomitantes flatulences.