Souvent d'une grande et fine acuité psychologique, avec quelques acteurs fort imprégnés de leurs personnages et un constant humour en filigrane, une oeuvre largement bienvenue, qui rappelle les films du malicieux Boris Barnet, malgré son lourd message politique final, lorsque nos deux sympathiques protagonistes décident de rentrer à l'usine pour mener une existence plus stable et plus bénéfique. C'est sous la judicieuse thématique sur "L'âge d'or du cinéma muet soviétique" que le 42e Festival International du Film de La Rochelle nous a invité a découvrir cette œuvre rare dont la projection attendue bénéficia de la traditionnelle création musicale de l'incontournable Jacques Cambra depuis des années une élégante et mélodieuse figure de proue de la toujours remarquable manifestation cinématographique.