Durant une grande partie du film, on se morfond et on s'ennuie ferme, trop souvent engourdi par quelques longues et fréquentes séquences inodores et quelconques, avant que l'ensemble décolle un peu dans son dernier tiers, plus rythmé et plus conséquent, sans arriver pourtant à effacer l'impression d'une évidente rature en comparaison à la notable qualité du roman éponyme.