Fiche Film - THE VOICES

Dévoué et dynamique employé dans une entreprise qui fabrique des baignoires, le sympathique Jerry, trentenaire un peu benêt, abonné en permanence au sourire niais et à la serviabilité d'office, se sent plein d'attirance pour la pulpeuse Fiona qui travaille dans un service administratif de l'usine et avec laquelle il obtient un nocturne rendez-vous dans un restaurant chinois de la région. Notre radieux jeune homme va s'empresser de raconter son affriolante invitation à ses deux animaux de compagnie, son accommodant chien Bosco et son revêche matou, Mr Moustache, avec lesquels il entretient d'animées et régulières conversations auxquelles participent allègrement nos deux affables carnassiers. (!) Mais la demoiselle a préféré passer une soirée au karaoké plutôt qu'avec son fastidieux collègue de travail qu'elle retrouvera par hasard, après une impromptue panne de voiture, et qui va lui proposer aimablement de la ramener à son domicile. Hélas, quelques secondes d'inattention suffisent pour que le véhicule heurte un imposant cerf que notre garçon, traumatisé par les souffrances de l'animal achève à coups de poignard précis et sanglants. Sa passagère affolée de son comportement prend la fuite et sera la victime accidentelle du jeune homme qui chute sur elle, lame effilée et tendue à la main. Perturbé par ce malencontreux décès et promptement conseillé par son chat d'éviter d'en parler à la police, il découpe méthodiquement le cadavre dont les nombreux morceaux seront rangés avec attention et méthode dans de serviables boîtes en plastique, la tête finissant dans l'accueillant frigidaire de son appartement. Le lendemain, et les jours suivants, l'absence au boulot de la demoiselle fait poser quelques questions. Et la rondouillarde psychiatre de notre involontaire meurtrier s'inquiète à nouveau de sa non régulière prise de médicaments.

Critique

Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches

Note Cinéfiches : 13/20

Grosse farce macabre et libidineuse qui manie avec une discutable réussite le mélange des genres, allant du gore dégoulinant au picotin sentimental en passant par des relents de comédie musicale christique, pour un résultat honorable sans plus qui ressemble bien plus à un pot-pourri pseudo-horrifique qu'à une œuvre maîtrisée.

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