On se trouve forcément un peu démuni et sans paroles circonstancielles adéquates et pertinentes, lorsqu'un film dégage autant de confondants superlatifs dans des plages aussi variées que la mise en scène, le scénario et le jeu des acteurs. Avec de picturales prises de vue en noir et blanc, format 35mm, qui illuminent et magnifient une intrigue universelle et primitive où s'ébattent et se consument des inquiétudes, des manques et des acteurs d'une époustouflante présence physique et scénique, on reste sidéré, un peu égaré, devant tant de luminescence offerte, rien que dans le sourire dégoupillé d'une Clotilde Courau resplendissante de vérité et de naturel.