Malgré son parti pris délibéré d'un esthétisme visuel permanent, calqué sur une histoire minimaliste et une volonté affirmée d'une œuvre sans paroles et sans commentaires, le réalisateur parvient à dénoncer l'outrecuidance et la malignité des grandes puissances nucléaires, ici l'Union Soviétique, qui n'ont pas hésité à sacrifier des êtres humains, en les exposant par négligence ou par soucis d'expérimentation, aux mortels rayonnements d'une explosion atomique, dans de nombreuses zones prétendues désertiques, en Amérique, en Polynésie et ailleurs.