Quiconque connaît tant soit peu l'univers fantasmagorique et tourmenté des réalisations de Kiyoshi Kurosawa, dans lequel les revenants et les macchabées sont légions, ne sera pas dépaysé par la structure et les composantes scénaristes du film, mais certainement étonné de l'atmosphère apaisée qui se dégage cette fois-ci, dans une sorte d'harmonie entre deux mondes qui ne seraient que des complémentarités à des existences diverses, multiples, interférentes et fugaces.