De la première séquence, sans paroles, sur le tarmac de l'aéroport, à la dernière, sans commentaires, dans un avion en plein décollage, cette bluette cinématographique islandaise s'enferme et se phagocyte dans une lourde et confuse gentillesse qui peine à prendre son envol, stagnant au ras des bons sentiments et des pâquerettes de fleuriste, sans jamais nous émouvoir en profondeur et en complicité.