Un évident ravissement du spectateur s'insinue peu à peu dans la vision et le déroulement d'une histoire finalement secondaire qui prend en fait ses aises et son envergure dans une lumineuse osmose avec le décor pictural, d'une venteuse pièce ornementée à foison de rideaux, de draperies et de tapisseries, d'une paisible étendue d'eau cotonnée de brumes et de langueurs, d'une permanente chorégraphie entre les éléments extérieurs et les lancinantes vibrations d'un pathos omniprésent, souvent en incursif contrepoint de quelques obsédants tambours impérieux et psalmodiques.