Une œuvre fantastique hautement surestimée et souvent confuse dans la vaste filmographie consacrée à la sorcellerie dont le seul intérêt réside dans la discrète allégation qu'une extrême religiosité provoque inévitablement son pendant ténébreux, un dévoiement des préceptes religieux et une indirecte allégeance au mal sous toutes ses formes et toutes ses manifestations. Mieux vaut se replonger dare-dare dans l'atroce et insondable beauté dénonciatrice du
chef-d'oeuvre de Benjamin Christensen.