Critique de
inconnu(e)
Sans doute par comparaison avec l'impression de forte intensité qui me reste de la première version (LE SALAIRE DE LA PEUR, 1953, 141mn), j'ai trouvé la mise en place de ce remake un peu "longuette" (presqu'une heure). En tout cas, une fois la nitro dans les camions, c'est tout aussi fascinant (la traversée du pont suspendu notamment est une pure dinguerie dont on prend toute la mesure en s'informant sur les conditions de réalisation de la scène). Il y a peut-être même en plus un côté hallucinatoire (les paysages "cappadociens" de la fin) et mystérieux (l'étrange intérêt pour la femme du bar) ; est-ce dans le roman ou un apport de Friedkin ?