Découverte au 23e Festival International des Cinémas d'Asie de Vesoul (2017), cette œuvre géorgienne se présente comme un intelligent et subtil entrelacement entre présent et passé, dans une parfaite fluidité narrative, de temps à autre ponctué d'une allègre musicalité dispensée par un groupe de quatre saltimbanques itinérants, qui donne à l'ensemble scénaristique une véracité historique et une cohérence humaine indéniables, malgré une relative complexité de l'intrigue affective et familiale.