Traversée d'une grande et diffuse tendresse pour ses personnages qui se frottent à un présent quelque peu rébarbatif voire hostile, souvent désarçonnés par un passé plus harmonieux, cette bienheureuse réalisation du grand metteur en scène nippon débouche sur une vision douce-amère de l'existence, quelquefois hantée par les incertitudes et les regrets, mais bien plus optimiste que dans les opus précédents.