Troisième long métrage de fiction d'un réalisateur biélorusse qui a fait essentiellement ses armes dans le documentaire, cette œuvre souvent tératologique, suffocante et barbare, dénote l'inquiétante déliquescence d'un pays ubuesque et halluciné qui côtoie l'incohérence kafkaïenne avec des perturbants détours chez Fellini, en particulier dans la longue scène rêvée d'un banquet symptomatique et saugrenu.