Critique de
JIPI
Le créateur du ciel et de la terre écrivain et poète en manque d'inspiration ne semble plus se contenter de l'agencement sans surprise de sa maison mère, un site prévenant calme et ordonné se languissant de ne pas être enfanté. L'apparition soudaine de la finalité du premier homme usé, maigre et souffreteux revitalise le besoin de ressentir d'un géniteur éteint par la répétition des choses.Dieu tout en entretenant les procédures naturelles de son monde désire se découvrir un esprit en compagnie d'un nouveau venu surgit de nulle part fumeur et alcoolique s'avérant rapidement de nature envahissante, faible, dépendante et corruptrice dépositaire de toutes les formes d'excès de son espèce accumulées au fil de son histoire, bien souvent sous l'emprise de l'une de ses côtes devenue femme n'étant que tentation et luxure.Le symbolisme de la pomme brisée condamne le paradis à deux entités bruyantes et désordonnées parents d'une famille extravagante dont l'un des enfants meurtrier parcoure irrespectueusement le territoire d'une mère nature complètement dépassée devant tant de nonchalance dont les cris de douleurs de plus en plus aigus ne font qu'exciter une meute déchaînée s'acharnant à la détruire.Dieu sur le fil du rasoir de sa bonté et de sa rigueur n'arrive pas à sanctionner ni à recadrer un sensitif devenu hors contrôle n'étant plus que crimes, viols et saccages.Une machine à tuer dont la volumétrie négative accentuée par le temps se révèle de plus en plus virulente s'acharnant sur son ultime espoir de rédemption, un enfant roi sacrifié par une meute avinée piétinant une vierge affaiblie finissant par se consumer et disparaître pour mieux renaître et télécharger un nouveau cycle de destruction.Notre monde de sa création à son trépas à la sauce Polanski.La dernière demi-heure est au delà de la démence.