Critique de
D.W. GRAPHITE
C'est de la frime" ainsi Roselyne condamne-t-elle, à juste titre, le show d'un dompteur tout en muscles qui veut faire de l'ombre aux deux jeunes stars dorées. C'est également ce qu'on peut dire, hélas, du nouveau Beineix. Certes flamboyant, "rock et baroque" (selon ses propres mots, sic!) et malgré ses images chiadées, ses glissandos de caméra et de jolies trouvailles de dialogues, le film arrive à peine à cacher l'absence de profondeur de son histoire. Et ce n'est pas Isabelle Pasco, traitée en "l'as-tu-vue" par Beineix, qui le fera oublier.