Autant la première partie du film dégage une vague et déconcertante atmosphère d'inquiétude tamisée et timorée, parfaitement rendue par le comportement ambigu des personnages, autant la seconde partie, censée se dérouler huit ans après le départ de Yasaka de l'accueillante petite famille, se révèle comme artificielle et spécieuse, avec des séquences d'une tonalité invraisemblable et dont la véracité scénaristique nous semble une discutable vue de l'esprit d'un cinéaste peinant à boucler sa dramaturgie.