Tirée d'un fait divers nordique et mise en scène par un réalisateur qui nous avait jusqu'à présent toujours séduit, cette évocation criminelle tempère notre appréciation qui se révèle cette fois-ci bien plus mitigée, un peu en retrait de l'habituel contentement. En effet, pour notre part, l'approche psychologique et les ferments de cette déferlante pyromanie ne sont que partiellement abordées, voire suggérées par un vague déficit de reconnaissance et un besoin d'affirmation vacillant, le scénario préférant s'appesantir sur les faits et les gestes plutôt que sur les causes profondes et les motivations inconscientes d'un tel déferlement de feux et de flammes.