C'est avec un efficace sens inné de l'appréhension du paysage urbain que le réalisateur anime et bouscule ses personnages dans un fécond entrelacs d'aspiration et de désirs souvent primaires, pour finalement les laisser en pâture et aux questionnements du spectateur trop souvent confronté à une fâcheuse superficialité comportementale et psychologique des individus. De plus, on ne peut s'empêcher de trouver l'épisode pékinois insipide et la digression arrageoise, surnuméraire.