Rien à redire sur la prestation de l'actrice principale ni sur la récompense cannoise qui lui fut attribuée sans grande hésitation. Par contre, nous restons bien plus mitigé quant à l'atmosphère ambiante délibérément glauque, lourdement entretenue par des séquences d'un misérabilisme et d'une noirceur exacerbés avec insistance et délectation, sans aucune résonance politique et sociale quelconques, hormis une vague référence aux dessous-de-table et autres arrangements illicites et délictueux.