Il semblerait que soient désormais révolus les fascinants plans-séquences qui s'étiraient jusqu'à l'épuisement, générant un diffus mais tenace envoûtement visuel et scénaristique, désormais le prédominant aspect financier oblige à raccourcir la durée du film pour le faire entrer dans le créneau commercial d'une projection en salles. En attendant le metteur en scène Lav Diaz peut toujours bégayer un vague projet d'une seconde version du film durant cette fois-ci environ sept heures.