Ce que le spectateur pétrifié et malmené ignore souvent dans la genèse et l'architecture visuelle du court métrage, c'est que l'ensemble des images est en fait constitué de plus d'une centaine d'extraits de films divers et variés dont le choix, la sélection et la captation, par leur pertinence et leur virulence, imposent une fulgurante adéquation entre la verbalisation et l'illustration d'un drame, d'une perdition.