Un de mes premiers grands coups de foudre de jeune cinéphile, il y a une quinzaine d'années. Ah, la beauté fraîche et virginale (sic) d'Audrey Hepburn ! La scène de fin, celle du retour d'Anthony Perkins au paradis perdu (et de l'annonce de la mort de la belle) est inoubliable. Bien entendu, ce film est typiquement dans la grande veine américaine, ethnocentriste et au racisme larvé, mais comment ne pas compatir avec cette jeune fille pure et blanche, persécutée par ces indigènes primitifs et obscurantistes, qui anéantissent son bonheur terrestre ?