Nous restons plutôt dubitatif sur le traitement fastidieux et pesant de l'arrière plan allégorique décliné par le scénario, cette insidieuse et tenace crainte de l'étranger qui malgré sa tangible réalité, est lourdement symbolisée par ces coriaces et taciturnes morts-vivants métaphoriques. Et que dire de la stupide lévitation d'un des personnages féminins de l'histoire, flottant, décontracté et serein, entre quelques actives pales d'éoliennes et une ridicule scénographie goguenarde et stupide.