Comme les nouvelles de Zweig (a l'esprit duquel il est fidèle), BURNING SECRET est inquiétant et touchant à la fois. Inquiétant, il l'est pour l'ambiguïté de Klaus Maria Brandauer (superbe, comme à son habitude, portant secrètement une blessure bien plus profonde que celle qu'il montre au jeune garçon, car une blessure de l'âme). Touchant, le film l'est pour les rapports qui unissent la mère et l'enfant et qui freinent celle-là au moment de commettre "la faute", scellant le secret "brûlant" qui les lie désormais.