Pour son second film, Alain Cavalier montre son évident savoir-faire et sa parfaite maîtrise de la caméra, en collaboration avec l'excellent chef-opérateur, Claude Renoir. Hélas, l'ensemble en perd nettement de sa puissance et de son charme, avec l'interprétation souvent fausse du narcissique Alain Delon, que l'on a affublé, comble de bêtise et d'hilarité, de dialogues creux et prétentieux, d'un faux sentimentalisme lamentable et d'un pseudo-intellectualisme de héros fatigué, mais surtout fatigant.