Critique de
inconnu(e)
Il y a des chemins qui -mieux que d'autres- mènent à Dieu. Ainsi la peur du maquereau stimule ces vocations. Comme quoi une jeune fille perdue ne l'est jamais pour tout le monde. C'est encore l'Eglise triomphante ..... toujours rédemptrice. Les dialogues en font foi autant qu'ils sont exaspérants. Mais quelle écriture ! Le coupable des répliques n'est autre que Giraudoux, homme de théâtre. L'économie d'images -aucun plan gratuit- l'ascétisme du noir et blanc, les césures parfois abruptes, donnent une traduction saisissante de l'atmosphère conventuelle ....... Cette austérité, n'est de toute évidence pas due à la rigueur du budget (1943) mais témoigne, dès son premier long métrage d'un Bresson qui exerce sa "patte" Un film à voir. JMW le saint préfectoral.