Critique de
D.W. GRAPHITE
"Et la lumière fut" laisse perplexe. Ce regard occidental sur l'Afrique charrie son lot d'images plus proches du cliché et des attentes d'exotisme que de la poésie.. Pourtant, on ne peut se méprendre sur la générosité des intentions de Iosseliani : filmer (à la documentaire) un monde originel, et filmer la fin d'un monde. Mais l'attrait du film pour le folklore et la légèreté du traitement montrent à l'évidence que le cinéaste s'est fourvoyé dans une vision de "touriste engagé". Un touriste qui se voudrait plus royaliste que le roi.