Critique de
D.W. GRAPHITE
Nourri à Dostoïevsky, Fassbinder et Bresson, le Finlandais Aki Kaurismaki provoque, avec "La fille aux allumettes", l'un des grands chocs cinématographiques de ce premier semestre 90. Un film coup de poing, rigoureux, impitoyable, tranchant comme une lame, sans une image ni une parole de trop. Un règlement de comptes avec le destin, qui marquera longtemps ceux qui l'auront vu.