Le charme de "Bagdad Café" résidait dans la dualité : l'opposition entre la légèreté d'une Noire, à la mentalité fantasque et la lourdeur autrichienne. Ici, il ne reste que la lourdeur et le mauvais goût. Sans personne contre qui s'opposer, notre Autrichienne tombe dans tous les clichés américano-germaniques de la consommation, au sens le plus large du terme, et ne s'en relève pas, même avec l'assistance de son jeune mari qui est pourtant pilote, mais qui ne tardera pas à subir l'attraction terrestre. Traduction : "l'insoutenable lourdeur de l'être" ......