inconnu(e)
Ecouter et entendre cette confession c'est assister à la projection d'un film bien mené, exemplaire en tous points. Mais c'est peut-être aussi et surtout se prendre une magistrale claque dans la figure, pour peu que l'on ait encore quelque illusion sur ces "démocrates" qui nous gouvernent. C'est de ces illusions perdues et de l'amertume qui en découle dont Damiani nous cause. Mais pour lui, enfin, pour le commissaire Bonavia (personnage central du film), il ne s'agit plus là d'amertume, mais véritablement de haine à l'égard de ces hommes de finance et de politique, qui achètent des voix de suffrage par milliers d'un coté, et qui financent des orphelinats de l'autre. Au-delà du simple policier donc, une réflexion politique essentielle et salutaire.