Critique de
inconnu(e)
Un véritable traité de philosophie existentialiste. C'est la dernière demi-heure qui m'a frappé tant elle est forte sur la forme (l'ombre du muet, qui plane sur tout le film, transmute ici en quelque chose d'original) et sur le fond (très incarnée, féministe, on y voit le père de Noge, convertit par l'exemple de sa bru, maudire Bouddha et prendre son destin en main). Un tel film qui exhume une résistance intérieure à l'impérialisme nippon, de bonne facture qui plus est, dès 1946 !?