Critique de
ELIE ELIE
Comédie bien française, facile jusqu'à la niaiserie, où Bourvil récupère un rôle "à la Fernandel". Et lorsque les "mauvais garçons" (Noiret et Rich, très poupons) semblent triompher, une pirouette (via le symbolique coup du chapeau qui dévale la pente pour signifier la mort du "méchant" entrepreneur) redonne le dernier mot à la morale : non à l'envahissement touristique qui dénature les lieux innocents. Oui, bon... sympa (si on veut être gentil), mais c'est bien dommage pour René Clair, qui a fait beaucoup mieux, et c'est dommage aussi pour un film qui avait bien démarré avant de trébucher sur ses gags faciles.