Plus menteur que Chabrol, tu meurs ! Diabolique Chabrol, qui atteint dans le film de Zucca des sommets d'intrigue sourde et de drôlerie noire. Une histoire toute en mensonges à tiroirs, en fausses pistes et en double-fond (que même le scénariste s'y est un peu perdu). En revanche, le réalisateur maîtrise parfaitement sa caméra et ses couleurs. Mais le roi, le "must" du film est Chabrol, mi-rapace, mi-caméléon.