Critique de
D.W. GRAPHITE
Cinéma chinois ne rime pas avec chinoiseries. Evitant autant l'exotisme racoleur que le pamphlet bruyant, Dai Sijie a fait un film magnifique de simplicité et de pudeur. Récit d'un séjour initiatique tout autant que pied de nez à la bêtise et à la cruauté d'un régime implacable de méchanceté sous son masque débonnaire "Chine ma douleur" procède par petites touches, comme en une estampe, et démontre qu'avant les rues, la fronde s'opère dans les esprits.