Critique de
D.W. GRAPHITE
S'il s'était pris au sérieux comme la plupart de ses homologues américains ce conte de fées aurait été aussi creux que faux. Mais voilà, "Pretty woman" sait bien qu'elle ne peut nous faire prendre des vessies pour des lanternes. Alors, elle joue cartes sur table, et c'est bien. "Pretty woman" dit ce que le cinéma hollywoodien maîtrise si bien: le rêve d'une autre vie. Julia Roberts et Richard Gere sont ce rêve là, Cendrillon et son Prince charmant. Puis arrive minuit et il faut rentrer. On rentre, encore sous le charme. C'était bien.