Critique de
L.Ventriloque
Une bourgade peu engageante, un office dans une lugubre église, on y pénètre après avoir montré patte blanche... Pendant que le décor se plante, on s'attendrait à une oeuvre poussiéreuse sans grand intérêt s'il n'y avait le jeune Taplow, sa bouille éveillée, la bonhomie du proviseur s'adressant à ses ouailles, les rencontres équivoques sur le parvis. Une pensée plus moderne qu'il n'y paraît : la caméra "appuie" les moments importants comme un surligneur.... Supplier en amour est rarement payant... Mille peines à en vouloir à ce vieux prof soi-disant honni... Et les surprises s'enchaînent, avec des pics émotionnels très pince-sans-rire, "so british". Curieux rivaux d'une noblesse de comportement qui force l'admiration. Coquette la dame ! Le mariage peut vous envoyer loin des gondoles !... Le cadeau de l'élève peut réveiller des souvenirs pour qui a connu des enseignants sur piédestal de façade... La décision prise dans le clair-obscur de Monsieur et Madame peut sidérer comme arracher un rire... Puisse ce film magistralement conduit revenir sur grand écran pour ceux qui l'ignorent... Sinon plusieurs visionnages du dvd autorisent à en savourer les détails.