Prospero, duc de Milan, détrôné par son frère Antonio, est jeté dans une barque, à la merci des vagues, avec sa petite fille Miranda et 24 livres essentiels de sa bibliothèque. Echoué sur une île peuplé de quelques divinités mythologiques qu'il asservit, Prospero imagine sa revanche, en créant une pièce de théâtre intitulée "La tempête" dans laquelle il règle ses comptes, à sa guise, avec ceux qui l'ont trahi.
Hormis le délire visuel toujours fort étonnant et séduisant, l'oeuvre pagaie dans un hermétisme irritant et pesant qui dessert finalement l'appréhension de l'ensemble.
On peut dire ce que l'on veut de l'univers de Greenaway (et l'on ne s'en privera pas), mais la prestation de Sir John Gielgud justifie (au sens étymologique de ce mot) le film à elle seule. Tout le reste lui est un écrin.