Scénario : Dudley Nichols
d'après le roman de Liam O'Flaherty .....
Montage : George Hively
Produit par John Ford
et Cliff Reid .....
Distribution : RKO
Visa d'exploitation : 4136
Nota :
- Autres versions de Robison (1929) et de Dassin "Point Noir" (1968) .....
Le dénommé Gypo Nolan vit pauvrement à Dublin et ne rêve que de s'embarquer un jour pour les Etats-Unis. Il trouve le moyen de gagner la somme de 20 livres en dénonçant à la police un de ses amis, Frankie Mac Philip, membre du Sinn Fein, organisme clandestin irlandais luttant pour l'indépendance de leur pays. Mais rapidement l'argent est dilapidé en beuveries et prostituées...
>>> Oeuvre capitale du grand John Ford qui reçut quatre Oscars (meilleure mise en scène, meilleur scénario, meilleure musique et meilleur acteur (Victor Mac Laglen)...
Bibliographie
- Avant-Scène numéro 45
- Ecrans de France numéro 276
- Télérama numéros 642 et 788
- Image et Son numéro 223
- Cinéma 65 numéro 96
- Télé-Ciné numéro 123
- Fiche de Monsieur Cinéma
Critiques (Public)
17/20 : Méprisé pour son millimétrage excessif, "The Informer" rejoint les productions froides dont la fuite en avant du protagoniste est annoncée d'entrée de jeu. On a vite les pattes coupées et on se sent couvert de poussière après cette affiche "wanted" voletant à ras du sol... C'est beau à l'écran, on passe de la noirceur au clair-obscur, et on va jusqu'à l'illumination quand les dames apparaissent. Pour ce qui est du fond, on voudrait croire que ce type est "un indicateur" acheté par la police, qu'il n'a pas le choix...Voir sous tous les angles la gueule patibulaire de Gypo fascine et horrifie... Vaurien, loser... déchet de la société, exclu parce que vraiment trop c..., et pourtant osant monter encore d'un cran comme si c'était devenu réflexe... En plein le "p... de plomb" de notre quotidien économico-financier ! Bassesse, irresponsabilité, le règne du grand n'importe quoi, revers des économies folles, l'exemple venant du dessus... Echo certain en 2013 ! Avec extrapolation de "l'organisation secrète" à la mafia, chaque régression humaine vomissant les mêmes monstres... La femme entre objet et icône, l'affamé, l'apatride, le bureaucrate borné, le trafiquant d'armes, le psychopathe... Voilà à quoi fait réfléchir ce film qui, sans sa dernière séquence, serait parfaitement sinistre. L.Ventriloque