Deux téméraires aventuriers, Dobs et Curtin, s'associent avec un vieil bonhomme, Howard, qui dit connaître l'existence et l'emplacement d'une fabuleuse mine d'or. Ils découvrent effectivement le mirifique gisement et se lie avec un étranger, un certain James Cody, qui meurt durant l'attaque de quelques renégats. Une longue et pénible marche, à travers un paysage semé d'embûches naturelles et de convoitises armées, commencent pour les rescapés et leur précieuse poudre d'or tant désirée...
>>> Un classique du film d'aventures, fort justement consacré à Hollywood...
Bibliographie
- La Revue du Cinéma numéro 72
- Fiche de Monsieur Cinéma
- L'Ecran Français numéros 167 et 190
- Zoom Zeitschrift für Film numéro 10/1974
- Saisons Cinématographiques 1948/49 et 1977
- Radio-Cinéma numéro 322
- Positif numéros 3 et 116
- Fiche IDHEC
Critiques (Public)
La résurrection de l'enfant reste l'unique morceau de sensibilité de cette aventure hirsute et poussiéreuse, exécutée par des personnages violents et incontrôlables d’abord solidaires, puis s'épiant les uns les autres sur un sol torturé, au même titre que leurs visages déformés par la faim et l'avidité.
Ces collines mexicaines dénudées sont le dernier jardin de quelques miséreux en bout de courses, grisés par une prospection de l'or bien incertaine, dont les efforts considérables développés en commun contre une nature imprévisible et des congénères sans foi ni loi ne sont qu'un pale rayon de soleil, au milieu d'une méfiance ininterrompue.
Les raisonnements logiques s'éteignent lentement, en laissant leurs places à la paranoïa.
Un rôle magnifique pour Humphrey Bogart dans un premier temps misérable, combatif et encore propre, sombrant sans espoir, suite à un mauvais choix dans le doute, le délabrement cérébral, la crasse et la folie.
JIPI