La Russie de 1917. La bourgeoisie est au pouvoir et les soldats sur le Front. Le peuple voit ses conditions de vie empirer; la misère gagne du terrain. En février à lieu la première révolution qui redistribue les données politiques de la nation. Les Mencheviks gouvernent désormais le pays, mais la population connaît toujours le même sort douloureux jusqu'au 26 octobre où les Bolcheviks, avec le soutien des ouvriers, marins et soldats prennent le pouvoir, à leur tête, le fougueux Lenine .....
>>> Chef-d'oeuvre du cinéma soviétique au même titre que les autres films du cinéaste.
Bibliographie
- Cinéma 66 numéro 110
- Télérama numéro 873
- Télé-Ciné numéro 131
- Image et Son numéro 200
- Cahiers du Cinéma numéro 186
- Avant-Scène du Cinéma numéro 74
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Image et Son numéro 259
- Première numéro 340
- Cahiers du Cinéma numéro 190
Critiques (Public)
Honnêtement je trouve que la réputation de S.M.Eisenstein de faiseur de chefs-d'oeuvre est exagérée. Aujourd'hui il semble qu'une certaine mode de l'ancien plane sur le cinéma : on revient à ce genre de films de propagande en lui trouvant des effets esthétiques, un montage, un mode de traitement, des échelles de plans, qu'on ne trouverait apparemment nulle part ailleurs. Mais ce montage particulier est complètement dépassé aujourd'hui : citons comme exemples "Le crime était presque parfait" de A.Hitchcock ou encore "21 grammes". Ces deux films battent Eisenstein sur le montage à plate couture. La notion de point de vue ?Peut-être à la limite....
On revient finalement toujours à la même chose avec Eisenstein : par exemple "Le Cuirassé Potemkine" comporte une séquence que tous connaissent, sur les marches d'Odessa : qu'a-t-elle de fantastique ?Un jeu d'échelles de plans et d'angles de prise de vue, réalisé tant de fois par la suite. Pour conclure : je pense qu'on en fait trop avec ce réalisateur, sous prétexte qu'il était soumis à des contraintes : le besoin de rendre au régime un document qui en fasse l'éloge.